**Brigitte Coudrain**
Brigitte Coudrain, née en 1934, à Paris, est une artiste française. Elle sera l'élève de Johnny Friedlaender (dont elle deviendra le compagnon) dans l'atelier dont elle apprend les techniques de gravure. Aquarelliste de talent, l'artiste participe aux grandes biennales de gravures en 1958 (Ljubljana, Granges, Biella, Salon de Mai), manifestations qui rassemblent les meilleures œuvres des jeunes graveurs contemporains du monde.
En 1959, elle remporte un prix à la Première Biennale de Paris et en 1974, un Prix du Jury à l'Exposition Internationale de Mulhouse. Quoi qu'il en soit, Brigitte Coudrain a créé une collection de bêtes mythologiques et de bipèdes dont les images déconcertantes trahissent le processus mordant par lequel ils ont été fabriqués. Animaux coiffés et peignés avec précision, nus dont les silhouettes de rosée encadrent le sexe, toutes ces créatures semblent gravées d'une légère acuité ironique.
Elle y acquiert cette étonnante connaissance des techniques de son art qui est la marque de tous les élèves de Friedlaender (tels que Maria Elena Vieira da Silva, Albert Flocon, Zoran Mušič, Zao Wou-Ki, Nicolas de Staël, Piza). La sélection limitée de ses œuvres qui suit ne montre malheureusement pas l'étendue de sa virtuosité avec le médium. Mais ce qu'il montre, peut-être plus que ses paysages ondulés et sombres ou sa belle figuration de plantes étranges aux couleurs et à la fragilité des fleurs pressées, c'est la qualité distinctive d'une imagination qui n'a pas été brouillée par la libre élaboration d'un métier savant.
Brigitte Coudrain constituera des séries et des suites, qui seront prochainement organisées en portfolios et livres.
Il est facile de dire que l'art de Coudrain a captivé un large public international avec ses natures mortes inspirées du cubisme aux couleurs sépia et aujourd'hui son travail fait partie de plusieurs collections permanentes à Berlin, Jérusalem, Bruxelles, Strasbourg, New York et Paris.
En 1959, elle remporte un prix dans la Première Biennale de Paris et en 1974, un prix du Jury à l'Exposition Internationale de Mulhouse. Quoi qu'il en soit, Brigitte Coudrain a créé une collection de bêtes et de bipèdes mythologiques dont les images déconcertantes trahissent le processus mordant par lequel elles ont été faites. Des animaux à fourrure peignés et cueillis avec précision, des nus dont les silhouettes de rosée encadrent le sexe, toutes ces créatures semblent gravées avec une légère acuité ironique.
Là, elle a acquis cette étonnante connaissance des techniques de son art qui est la marque de tous les étudiants de Friedlaender (tels que Maria Elena Vieira da Silva, Albert Flocon, Zoran Mušič, Zao Wou-Ki, Nicolas de Staël, Piza). La sélection limitée de son travail qui suit ne montre malheureusement pas l'étendue de sa virtuosité avec le médium. Mais ce qu'elle montre, plus peut-être que ses paysages onduleux et sombres ou sa belle figuration de plantes étranges aux couleurs et à la fragilité des fleurs pressées, est la qualité distinctive d'une imagination qui n'a pas été brouillée par l'élaboration gratuite d'un savant artisanat.
Il est facile de dire que l'art de Coudrain a captivé une grande audience internationale par ses natures mortes inspirées du cubisme dans des couleurs sépia et dès nos jours son travail fait partie de plusieurs collections permanentes à Berlin, Jérusalem, Bruxelles, Strasbourg, New York et Paris.
**Artistica est l'éditeur exclusif de tous ses travaux graphiques**